L’origine de la photothérapie (traitements par la lumière) remonte aux années 1950. C’est dans un hôpital anglais que l’infirmière Jean Ward a remarqué qu’une exposition au soleil des nouveau-nés atteints d’ictère provoquait la perte de la couleur jaune de leur peau. La Médecine commença alors à étudier les bienfaits de la lumière sur le corps humain.
Ce n’est que depuis le début des années 2000 que, via les travaux de la NASA sur la cicatrisation en apesanteur et la volonté d’accélérer le temps de guérison des plaies, qu’on découvrit un intérêt de l’utilisation de la lumière à des fins d’anti-âge.

Comment ça marche ?
La biostimulation par LED est une stimulation des mitochondries de nos cellules par une lumière froide (ne produisant pas de chaleur comme les lasers). Il s’agit d’une action dite photo-modulatrice et non pas photo-thermique comme les lasers.
Cette action va activer le métabolisme cellulaire, augmenter l’oxygénation des tissus et stimuler les fibroblastes, ces cellules fabriquant le collagène et autres substances de soutien de la peau.
Les L.E.D – acronyme de light emitting diode – offrent la possibilité d’émettre plusieurs plages de longueurs d’ondes de lumières telles que le rouge, le jaune, le bleu, le vert et le violet.
Les couleurs que nous utilisons le plus dans la cicatrisation et les soins anti-âge sont le rouge et le jaune. Le bleu sera plus utilisé contre l’acné et les dermatoses.
La photothérapie par LED va permettre de calmer les inflammations, stimuler l’immunité, améliorer les processus de cicatrisation, gommer vos vergetures, stimuler vos fibroblastes et créer du collagène, densifier et stimuler la pousse des cheveux.
De même, les LED peuvent réduire les risques de rebond pigmentaire et les taches brunes après un processus inflammatoire (par exemple après une brûlure, un peeling ou un laser…).

Comment se déroule une séance ?
On applique la lumière des LED près de la zone à traiter pendant 20 à 30 minutes. Rien ne touche la peau, aucune douleur n’est ressentie. Il n’y a aucun risque de brûlure.
Il faut en moyenne 5 à 10 séances avec un intervalle de une à deux semaines et un traitement d’entretien une fois par mois pour assurer la durabilité des résultats.
Néanmoins, la longueur d’onde du spectre bleu est partiellement nuisible pour l’homme. Il faut donc respecter les durées d’exposition indiquées par les fabricants.
Quels sont les résultats ?
L’amélioration recherchée ne se voit qu’après 3 ou 4 séances.